Faire interagir sciences fondamentales, philosophies, cultures et arts pour le bénéfice de la relation végétaux-humain afin de réduire l’écoanxiété et favoriser l’écorésilience et l’écoresponsabilité

Voir, entendre, ressentir les végétaux : transformer l’écoanxiété en écorésilience.
En reliant arts, sciences, philosophie et cultures autochtones, ce projet crée des expériences sensibles avec les végétaux pour apaiser l’écoanxiété et inspirer l’écorésilience.

Face aux feux de forêts, aux extinctions végétales et aux transformations rapides des écosystèmes, l’écoanxiété touche jusqu’à 70 % des jeunes adultes. Et si l’on transformait cette anxiété non pas par la peur, mais par la beauté ? Ce projet propose une nouvelle manière de renouer avec le vivant : une rencontre sensible entre humains et végétaux, portée par l’art, le numérique et des savoirs issus de multiples traditions.

À partir des sciences végétales, des neurosciences, des philosophies occidentales et asiatiques, et des connaissances autochtones innues, l’équipe développe deux expériences complémentaires. La première est un parcours musical présenté au Jardin botanique de Montréal, où des compositions originales sont créées à partir des signaux électriques émis par les plantes. La seconde est un spectacle immersif au Biodôme, révélant les rythmes, la complexité et la résilience du monde végétal, de l’échelle cellulaire aux forêts entières.

Ces interventions combinent émotions esthétiques et apprentissages, deux leviers essentiels pour transformer l’écoanxiété en comportements d’écorésilience et d’écoresponsabilité. Elles sont réalisées au sein d’un écosystème apprenant — un laboratoire vivant — réunissant chercheurs, artistes, philosophes, représentants autochtones, acteurs de terrain et visiteurs du Jardin botanique.

Le projet rassemble la contribution de :
– Université de Montréal : IRBV, AgeTeQ, Faculté des arts et des sciences, Faculté de musique, neurosciences et génie.
– Espace pour la vie (Ville de Montréal) : Jardin botanique et Biodôme.
– Artistes visuels et musiciens.
– Une gardienne du territoire innu.

Ce projet est financé par le FNFR, qui soutient son ambition : créer de nouvelles manières d’éprouver le vivant pour inspirer des actions durables.